Son histoire

LE LAKELAND TERRIER

Un peu d'histoire :

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Un fringant chasseur, aussi à l'aise en terrain difficile qu'en concours de beauté. Vaillant traqueur de renards et ragondins dans le nord de l'Angleterre, puis champion de beauté, le lakeland est aujourd'hui tombé en désuétude, mais mériterait dix fois plus de popularité.

Caractéristiques spécifiques de la race

- Chien élégant à l'allure décidée - Museau large - Oreilles en V - Cou bien galbé - Poitrine assez étroite - Robe imperméable au poil serré - Taille : la hauteur au garrot ne doit pas excéder 37 cm - Poids : mâle, en moyenne 8 kg ; femelle, 7 kg en moyenne - Durée moyenne de vie : 13 ans

Tête : harmonieuse. Le crâne est plat et bien dessiné.

Yeux : de couleur foncée ou noisette ; les yeux disposés obliquement sont un défaut.

Oreilles : petites mais sans exagération, en forme de V ; elles sont portées crânement ; elles ne sont attachées ni trop haut, ni trop bas.

Gueule : les mâchoires sont puissantes et le museau est large, mais pas trop long. La longueur du chanfrein, du stop à l'extrémité du nez, ne doit pas être supérieure à celle du crâne, de l'occiput au stop. La truffe est noire, sauf chez les sujets à robe marron (foie) dont la truffe est marron. Les dents sont bien rangées et présentent un articulé en ciseaux parfait et régulier, c'est-à-dire que les incisives supérieures recouvrent les inférieures dans un contact étroit et sont bien d'équerre par rapport aux mâchoires.

Cou : encolure bien dégagée, légèrement galbée, exempte de fanon.

Corps : la poitrine est raisonnablement étroite. Le dos est fort, modérément court ; le rein est bien attaché.

Membres : avant-main : les épaules sont bien obliques, les antérieurs sont droits, l'ossature est bonne ; arrière-main : forte et musclée, les cuisses sont longues et puissantes, les grassets sont bien angulés, les jarrets sont placés bas et les canons métatarsiens sont droits.

Pieds : petits, compacts, ronds et pourvus de bons coussinets.

Queue : il est d'usage d'écourter la queue. Bien attachée, portée gaiement, mais pas sur le dos ni enroulée.

Poil : dense et résistant aux intempéries, dur avec un bon sous-poil.

Couleur : noir et feu, bleu et feu, rouge, froment, rouge grisonné, marron (foie), bleu ou noir. De petites touches de blanc aux pieds et au poitrail sont admises mais non recherchées. L'acajou et le fauve soutenu ne sont pas des couleurs typiques.

Mort aux nuisibles !

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Ce très joli petit terrier est originaire d'une région de lacs (Lake District), aux confins de l'Angleterre, dans les anciens comtés de Cumberland et de Westmorland. Cette contrée sauvage, limitrophe de l'Écosse, était parsemée d'éboulis rocheux et abritait de nombreuses populations de renards gris. Les bergers les chassaient activement, car ils affolaient les troupeaux et égorgeaient même parfois les agneaux.

Dans ce territoire de prédilection pour les chiens chasseurs de nuisibles allait naître toute une panoplie de terriers : le bedlington, le border, le dandie-dinmont et... le lakeland. Ses atouts ? Il était de petite taille - donc pouvait s'enfiler au plus profond des terriers - et de constitution très robuste. Lorsque les chasseurs en perdaient un, il réussissait à survivre le temps que l'on organise sa recherche et que l'on retrouve sa trace. Il était aussi d'un courage à toute épreuve et doté d'une mâchoire d'acier, car il fallait qu'il mette lui- même à mort le renard.

Le premier club

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Au début du XXème siècle, le lakeland faisait son entrée dans le monde de la cynophilie. Son arrivée ne fut pas fracassante, les spécialistes le jugeant alors comme un simple chien de ferme au physique passe-partout. En 1912, cependant, plusieurs amateurs se regroupèrent pour former un club de race. La guerre vint différer leurs projets, mais en 1921, une association durable naissait enfin : la Lakeland-Terrier-Association. Neuf ans plus tard, ce chien commençait à s'implanter dans le sud du pays et à s'y présenter en exposition.

Grandeur et décadence...

Dès 1931, les engagements en concours devenaient nombreux. Son toilettage, comme celui de tous les terriers, atteignait un haut degré de perfection. Après la Seconde Guerre mondiale, le lakeland était presque aussi renommé que son frère le fox, qui jouissait d'une immense popularité. Aujourd'hui, sa cote a beaucoup baissé : il n'occupe qu'une place modeste dans la grande famille des terriers. Pas plus de 300 naissances enregistrées chaque année par le Kennel Club anglais, et guère mieux aux États-Unis. En France 40 chiots seulement ont vu le jour en 1997.

Caractère

Terrier et fier de l'être, il a du cran et de l'audace en toutes circonstances. Une « dogstar » qui sait se montrer au mieux de ses avantages en exposition. Sympathique et déluré, cet ancien chasseur est devenu aujourd'hui un chien de famille plein de charme et ne laissant personne indifférent. Il faut l'éduquer avec sévérité si l'on veut réussir à le faire obéir, car il a tendance à n'en faire qu'à sa tête. Comme tous les terriers, le lakeland n'est pas du genre timide ou timoré : c'est une vedette ! Plein d'assurance, joyeux, frivole, il n'entre pas chez vous par la petite porte et adore se faire remarquer. Mais s'il a beaucoup de présence, il n'encombre jamais.

Ses qualités

- Très attachant - Sûr de lui - Vif - Gai - Amical - Drôle - Débrouillard - Intelligent - Persévèrand

Ses défauts

- Un peu têtu susceptible

Toujours de bon poil !

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Autrefois, sa tâche principale était d'éliminer les renards, mais il se frottait aussi à d'autres adversaires de choc, le blaireau et la loutre. De son passé de chasseur, le lakeland a conservé le courage, la ruse, la résistance à la douleur, la ténacité. Mais à l'inverse de nombreux terriers, il a perdu son côté hargneux, nerveux et bagarreur. La fréquentation assidue des expositions a fait de lui un être assez conciliant. Pour lui la terre n'est pas peuplée d'ennemis potentiels ni de gibiers à poursuivre. Il s'est coulé de bonne grâce dans son nouveau rôle de chien de compagnie et de beauté, il a des rapports assez pacifiques avec les autres chiens et conserve en permanence sa bonne humeur.

L'abc du maître parfait

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Le maître idéal du lakeland-terrier n'habite pas forcément la campagne. Bien qu'il soit de nature rustique, ce chien s'adapte à la ville, à condition d'avoir une terrasse ou un petit jardin à sa disposition.

Le lakeland réclame beaucoup de présence : pour choisir cette race, il faut donc avoir des horaires de travail élastiques, rester chez soi ou bien pouvoir l'emmener pendant la journée.

Son éducation doit être entreprise tôt, et il ne faut pas lui laisser la bride sur le cou. L'autorité n'exclut pas la tendresse et la complicité: le lakeland a grand besoin d'affection sous ses dehors frondeurs.

Les balades en liberté sont obligatoires pour lui : un maître sportif, randonneur ou joggeur, sera le bienvenu. Il réclame de parcourir de longues distances, car il est increvable. Vous voulez le faire chasser ? Pourquoi pas. Il pourrait faire bonne figure dans ses rôles originels, où sa robuste constitution serait mise à profit.

Si vous êtes sédentaire et restez souvent enfermé dans votre appartement, alors choisissez une autre race. En vase clos, le lakeland ne s'épanouit pas et devient nerveux, grognon... Il est capable du meilleur comme du pire et doit à tout prix pouvoir se défouler dans la nature.

A faire

- L'éduquer très fermement. - Le remettre à sa place si besoin. - Bien communiquer avec lui. - Lui offrir un mode de vie sain.

A ne pas faire

- Tout lui passer, car il deviendrait vite capricieux et mal élevé. - Le tenir enfermé ou à l'attache. - Le brutaliser. - Le laisser souvent et longtemps seul.

Amoureux de son maître

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Le lakeland-terrier adore la compagnie. Il est le copain rêvé des personnes qui restent chez elles, ou qui au contraire ont la possibilité de l'emmener partout. Seul à la maison, il s'angoisse, déprime. La présence de son maître à ses côtés est primordiale. C'est à cette condition que son caractère reste stable et équilibré. Il n'obéit peut-être pas au doigt et à l'œil, car la discipline l'ennuie. Mais en étant patient et persévérant, on réussit quand même à le faire marcher droit.

Le lakeland-terrier est tout à fait adapté aux enfants. Taille basse, silhouette rigolote, entrain inépuisable, joie de vivre... Il est le complice rêvé des petits d'homme. Attention, il n'aime pas qu'on l'embête et le fait savoir. Toujours d'accord pour jouer, il apprécie moins de se faire tirer les oreilles, la moustache ou la queue. Du respect SVP !

Un gardien vigilant

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Comme gardien, le lakeland-terrier est particulièrement efficace. Ses 37 cm au garrot ne lui font pas honte du tout. Bondissant derrière la grille, il fait une excellente sonnette d'alarme. Si l'intrus ne tient pas compte de ses avertissements, le lakeland n'hésite pas, il attaque. Il ne craint personne et est capable de risquer sa vie pour défendre son territoire.

Mannequin dans l'âme

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En exposition, il ne suffit pas d'avoir un physique irréprochable. Il faut aussi se distinguer par son tempérament et son art de se faire valoir. A ce jeu-là, le lakeland est souvent gagnant. En dépit de la distance parcourue pour arriver jusqu'à l'expo, des attentes, des longues séances de toilettage, il n'y a pas meilleur que lui pour savoir tirer parti de ses charmes. Une vraie « dogstar » !

Au quotidien

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Le costume chic et bien coupé de ce dandy est la stricte affaire d'un spécialiste. Un grand séducteur qui sait parfaitement comment se mettre en valeur. Hardi, drôle, enjôleur, séducteur jusqu'au bout des griffes, le lakeland-terrier a de quoi embobiner tous les amateurs de terriers, et même les autres. Si vous succombez à son charme, ne cédez pas à ses caprices. Toilettage obligatoire pour qu'il conserve son look de jeune premier.

A savoir

- Avec lui, plus de souris dans la maison ni de taupes au jardin

- Son vœu le plus cher ? Vivre avec son maître

- Sans cesse sur la brèche

- Santé de fer

- Petit appétit

- Toilettage régulier (épilation si exposition)

- Coût d'entretien » moyen

Du sang de fox dans les veines

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Le lakeland-terrier a de nombreux ancêtres de renom : vieux terrier anglais noir et feu (old english black and tan terrier), terrier de Westmorland, terrier de Cumberland, patterdale-terrier, fell-terrier, border-terrier, bedlington-terrier... Mais il fallut du sang de fox à poil dur pour réussir à homogénéiser le tout !

Vrai/Faux

• Peu de chiens allient autant que lui la vivacité à la décontraction Vrai. Mais il ne faut pas oublier qu'un mode de vie qui ne lui convient pas lui fait perdre une grande part de ses qualités.

• Le lakeland-terrier doit être impérativement de taille inférieure à 39 cm Vrai. 38 cm (un centimètre de trop par rapport au standard) est la limite à ne pas dépasser. Plus grand, le chien ne peut être confirmé.

• Avec un lakeland à la maison, impossible d'avoir un chat Faux. Leurs rapports sont fondés sur l'éducation. Si le chiot arrive jeune à la maison il s'adaptera aux chats

• Sa queue touche parfois son dos Faux. Elle se tient dressée, en forme de virgule, sans jamais effleurer son dos.

Son espace vital

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Son format l'autorise : le lakeland-terrier, comme son cousin germain le fox, peut vivre en ville. Mais il a horreur de passer de longues heures enfermé. Curieux, il aime regarder la vie dans la rue depuis le balcon, ou explorer à fond le jardinet si vous habitez un rez-de-jardin. L'idéal, c'est bien sûr d'habiter la campagne, et d'avoir un terrain en friches. Là, il pourra se livrer à ses occupations favorites : se faufiler entre la végétation, disparaître sous les buissons, fouiner, gratter la terre, traquer les nuisibles. Plus il se dépense durant la journée, et meilleur est son caractère. Avoir un jardin n'exclut pas les promenades : très sociable, le lakeland adore voir des têtes nouvelles... Congénères à quatre pattes, passants, cyclistes, joggeurs, tout est matière à découverte pour ce chien au tempérament d'aventurier.

Son alimentation

On se demande où le lakeland-terrier puise toute son énergie, car il a un appétit relativement modeste. Un chien de 7 kg se contente d'une centaine de grammes de viande chaque jour, accompagnée de 50 g de légumes (carottes, salade, haricots verts...) et de 50 g de pâtes ou de riz bien cuit et bien rincé. Ajoutez à sa pâtée une cuillère de levure ou bien une dose de complément minéral vitaminé. Vous pouvez aussi opter pour l'alimentation industrielle, sèche plutôt qu'humide afin de ne pas salir sa barbiche. N'oubliez pas la gamelle d'eau fraîche et propre toujours à sa disposition. Les os, qui fortifient ses crocs et évitent la formation du tartre, ne lui sont pas interdits, sauf ceux de mouton, de poulet, de lapin ou de canard, qui se cassent.

Le chouchou des handlers

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Les handlers professionnels, ceux qui s'occupent de présenter les chiens d'exposition devant les juges, craquent pour le lakeland-terrier. Jamais blasé, toujours à l'aise, ajoutant à son élégance naturelle un flegme très britannique, il est le « poulain » idéal pour décrocher le titre de « Best in Show ».